Paris: L’Harmattan, 1997. — 286 p. — ISBN 2-7384-5123-3.
La langue géorgienne se rattache aux groupes des langues ibéro-caucasiennes; elle dispose d'un alphabet qui lui est propre. La seule parenté linguistique lointaine du géorgien pourrait être celle du basque. Pour qui s'intéresse aux langues, l'approche du géorgien offre le plaisir rare de la découverte d'un monde inconnu.
Mais le géorgien est avant tout une langue vivante, langue maternelle de plus de 4 millions de personnes et langue officielle d'une république qui compte près de 5,5 millions d'habitants.
Aujourd'hui la Géorgie souhaite s'ouvrir à l'ouest. Elle dispose d'atouts considérables, miniers, agricoles et touristiques. Sa population est hautement qualifiée dans toutes les branches de la technique. De plus les Géorgiens sont parmis les peuples les plus chaleureux et hospitaliers de la terre — civilisation de la vigne oblige.
La sympathie des Géorgiens pour la France est ancestrale. S'ils sont peu nombreux à l'étranger (à peine quelques milliers en France), c'est qu'ils sont viscéralement attachés à leur merveilleux pays, l'un des rares avec la Côte d'Azur et le Liban, où l'on peut dans la même journée faire du ski en haute montagne et prendre un bain de soleil au bord de la mer.
Que ce soit pour le tourisme ou les affaires, les Français qui découvrent la Géorgie en deviennent des amis fervents et fidèles. Il y a tant à faire pour mettre en valeur l'ancien pays de la Toison d'Or qu'une méthode pour apprendre au moins les rudiments du géorgien nous semble venir à son heure.
Le lecteur est sûr de ne pas regretter les efforts de cette initiation.